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EKNO 180 / Focus 2 / Petites et grandes histoires des territoires : comment les territoires se racontent.

EKNO 180 / Focus 2 / Petites et grandes histoires des territoires : comment les territoires se racontent.

La construction d’une identité par un territoire permet de donner des repères à ses citoyens et usagers, de traduire une action publique, de lui donner du sens, de faire converger des acteurs autour de projets collectifs au nom de l’intérêt et du bien commun. L’identité territoriale est un prisme pour expliquer les décisions publiques et les relations entre acteurs territoriaux et citoyens. Elle est un levier de mobilisation, de fierté, d’appartenance autant qu’un levier de pédagogie et de concertation. Pour faire la preuve de leurs atouts et donner une perspective séduisante aux acteurs de leur écosystème, les territoires doivent valoriser la singularité qui est la leur pour être le lieu de nouvelles histoires. En cela, la marque territoriale est un levier de récit très puissant pour y parvenir.

3 grandes typologies de scénarios (ou d’enjeux) peuvent motiver aujourd’hui la construction d’un récit de territoire

ATTIRER

Dans une démarche d’attractivité, il s’agit de révéler les atouts en présence sur un territoire, de les valoriser dans une logique de promotion, en travaillant son image autour d’emblèmes ou de représentations ciblées pour développer sa notoriété et son potentiel d’attraction.

CORRIGER

Le territoire dispose déjà d’une image installée, mais tronquée, caricaturale, réductrice voire fausse pour des raisons diverses parfois difficiles à expliquer : une méconnaissance de l’offre existante, un fait d’actualité particulièrement marquant et fortement médiatisé… Il s’agit alors pour ces territoires de rectifier l’image perçue, de redorer leur blason, en projetant une représentation plus fidèle et équilibrée de l’expérience proposée.

ÉCLAIRER

Ce dernier enjeu répond moins à une logique de rayonnement qu’à une logique de pédagogie. En effet, il s’agit dans ce dernier scénario de construire un récit qui pourra avoir comme intention d’éveiller les consciences, de nourrir des imaginaires, d’acculturer des publics, en les sensibilisant à un milieu, à des espaces, à des pratiques, ce qui servira in fine moins un territoire ciblé qu’un environnement plus global, comme la montagne.

Extrait de notre livre : CENT QUATRE VINGTS

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